PAROISSE SAINTE-FAMILLE

La première paroisse de l’île d’Orléans
Fondée en 1661, la « paroisse de l’Île » ouvre ses registres en 1666. Elle est dédiée à La Sainte Famille, pour laquelle Monseigneur François de Laval a une grande dévotion. En 1679, quatre autres paroisses sont fondées sur l’île d’Orléans. La Sainte-Famille est érigée canoniquement en 1684. Rare témoin de l’architecture religieuse du Régime français, l’église de pierre, dont la construction débute en 1743, remplace une chapelle plus ancienne, située à quelques mètres plus au nord.

Lourdement endommagée pendant l’occupation britannique en 1759, l’église est aussitôt restaurée. En 1807, les tours hors-œuvre sont haussées de 3m et coiffées de clochers. Détruit par la foudre en 1823, le clocher central est reconstruit vingt ans plus tard. En 1868, le cadran solaire est remplacé par une grande fenêtre en plein cintre au-dessus du portail.
Classée monument historique en 1980, l’église se distingue par son caractère monumental et sa façade remarquable animée de cinq niches logeant les statues représentant la Sainte Famille élargie, avec Sainte-Anne et Saint-Joachim, chapelle plus ancienne, située à quelques mètres plus au nord.

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http://www.cimetieresduquebec.ca/quebec/ste-famille-orleans/

 

Deux in?uences ornementales
Réalisé en deux chantiers successifs, le décor intérieur illustre deux in?uences dominantes de la première moitié du XIXe siècle. En 1812, le sculpteur Louis Basile David orne d’abord la fausse-voûte de caissons en losanges et de motifs ?oraux inspirés de la cathédrale Holy Trinity, typiques de l’atelier montréalais des Écores, dirigé par Louis Amable Quévillon.
En 1825, l’architecte Thomas Baillairgé conçoit les retables du chœur et des chapelles latérales et en sculpte les composantes principales. Prévoyant sans doute refaire le décor de la fausse voûte du chœur, il fait ? de sa logique architecturale en disposant les pilastres sans tenir compte des retombées des nervures de l’abside. En 1833, l’entablement est prolongé suivant ses dessins dans le transept et la nef. 

Des œuvres du Régime français
Plusieurs éléments du décor remontent au Régime français. Le tabernacle du maître-autel, réalisé en 1749 par François Noël et Jean-Baptiste Antoine Levasseur, était orné de boutons de ? eurs sculptés au ciseau et dorés, caractéristiques du style rocaille. Le bas-relief ? gurant le Père éternel est une œuvre anonyme.
Outre cinq toiles peintes par François Baillairgé, l’église abrite un grand tableau représentant la sainte Famille avec Jésus enfant regardant la croix, symbole de sa Passion future. Rare œuvre authenti?ée de Claude François, dit frère Luc, artiste récollet, elle est réalisée pendant son séjour de quinze mois en Nouvelle-France, en 1670-1671.

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